La bourgeoise et le danseur

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Un mari accompagne sa femme au bal, un danseur ...
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Jipai
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Quel homme n'a-t-il pas souffert de l'infidélité de sa femme?

Ce petit poison pervers qui vous distille à chaque instant ses gouttes de doutes qui s'insinuent en vous, à chaque fois qu'elle sort, à chaque fois qu'elle est en retard, qu'elle arrive essoufflée. Et puis ce besoin de plus en plus impérieux de fouiller ses affaires, de chercher la preuve, le détail qui vous renforcera dans cette quasi certitude qu'elle court dans les bras d'un autre chaque fois que votre vigilance se trouve en défaut.

C'est ce qui m'est arrivé pendant des années j'ai douté d'elle.

Il est vrai que j'avais quelques raisons pour avoir trouvé cette lettre au creux de ses tiroirs, cachée sous ses dentelles, ses jolies culottes et ses soutiens gorges. Oui j'ai fouillé, non sans honte mais avec le soupçon au cœur. Une lettre qui était en fait une lettre de rupture, enfin non, pas exactement, c'était une lettre en réponse à une lettre de rupture, c'est elle qui rompait et son amant lui répondait. J'aurais du en rester la, me dire : « elle a rompu, bon passons l'éponge. » Mais c'était sans compter sur ma jalousie, je lisais et relisais la lettre, l'apprenant presque par cœur, incrédule, meurtri et me faisant à chaque lecture un peu plus mal. Il regrettait le fourbe, il regrettait leurs ébats, leurs sorties en boite. Il ne disait pas comment cela se terminait, mais j'avais assez d'imagination pour ça!

Alors nous avons eus une explication, j'ai été odieux, je le sais. Mais comment passer l'éponge quand vous êtes amoureux fou d'une jeune femme comme la mienne. Elle a pleuré, elle a supplié elle m'a juré que c'était du passé. Je l'ai crue... pendant un quart d'heure et le poison est revenu, toujours lui, elle m'avait inoculé un poison mortel qui m'envahissait doucement.

Cela a pris des années, je l'observais, je la désirais, quand nous faisions l'amour j'y pensais et je la besognais de plus belle, lui plantant mon sexe sauvagement aussi loin que me le permettait mon membre, enrageant de l'entendre geindre sous moi comme elle avait du geindre avec « l'autre ». Nous avons eus deux enfants, elle s'en occupait bien comme une mère peut aimer ses petits, et moi je la regardais toujours, elle devenait mon énigme, j'aurais voulu la percer à cœur, savoir ce qu'elle pensait à chaque instant.

Un poison vous dis je! Mais n'était ce pas le nom de son parfum...justement?

Le temps passait toujours, et puis il y eut un soir, comme tous les soirs je préparais le dîner attendant qu'elle rentre de son boulot. Elle m'avait prévenu : « Ce soir je serai un peu plus tard. » Une histoire de repas de fin d'année je crois. On ne se méfie jamais assez des repas de fin d'année ou tout le monde se laisse un peu aller. Quand je lui ai ouvert la porte j'ai tout de suite vu qu'il y avait eu quelque chose, ses lèvres ne cherchèrent pas les miennes et puis elle fila à la salle de bains et bientôt j'entendis l'eau couler.

Les battements de mon cœur s'étaient accélérés, déjà en alerte rouge. La soirée fut comme d'habitude mais elle se montra très rêveuse, je l'épiais du coin de l'œil dans son fauteuil il était clair que quelque chose c'était produit.

J'en ai eu la confirmation le lendemain matin en faisant ma toilette, la veille elle avait abandonné ses dessous dans le bidet de la salle de bains et ils étaient toujours la. Je me penchais pour cueillir sa culotte et je compris tout de suite en voyant l'entrecuisses mâchuré et raide de sécrétions séchées. Il y avait dans le fond de sa culotte bien plus que ses sécrétions habituelles, en clair elle avait baisé. Elle avait été sautée, par qui? Combien étaient ils? C'est vrai que la veille je l'avais trouvée un peu...comment dire? Pas saoule non mais vaseuse. L'avait on faite boire? Probablement pensais je. Ses collègues l'avaient faite boire c'est sur et ils en avait profité pour abuser d'elle! C'est évident.

Tout en ayant ses pensées j'avais toujours la culotte à la main, je la portais à mon nez, elle sentait fort, une odeur mêlée de musc féminin et une autre aussi que je connaissais fort bien. Dans le même temps je pris conscience que je bandais, oui, je bandais! Cette situation m'excitait, j'avais en main la preuve de l'infidélité de ma femme et je bandais!

Toujours ce poison qui s'insinue et vous porte vers des rives perverses, des contrées insoupçonnées de votre âme.

Longtemps je restais la, la culotte à la main, la portant de temps en temps à mon nez, m'imprégnant de l'odeur forte et mêlée. Mon imagination courrait, je la voyais renversée sur un bureau, offerte les cuisses ouvertes et les males se succédant pour profiter de l'aubaine d'une femme offerte sans résistance. Combien étaient ils? J'en voyais forcément plusieurs, je savais qu'elle travaillait dans un milieu en majorité masculin. Je savais ce qu'elle m'en disait, que certains se montraient parfois entreprenants, avait elle résisté? Était elle tombée dans le piège? Avaient ils prémédité leur acte? Etait ce un complot pour l'amener à plus de docilité quand elle serait aujourd'hui en face d'eux et sachant qu'elle aurait cédé à tous?

Je bandais! Je dus me masturber me sortir de mes rêves nauséeux.

Mais le poison ne lâche pas ainsi ses proies, il revient à la charge dès que la raison faiblit.

Je rêvais d'elle au prise avec les hommes, qu'ils furent ses collègues ou autres. Cela devenait mon obsession, je ne la voyais plus qu'ainsi, la proie des hommes.

Avec le temps cela pris la forme d'un fantasme fort, maintenant je désirais voir ma femme dans une de ces situations, prise par un groupe d'hommes. Je bandais d'y penser, je me masturbais en montant des scénarios où elle était prise et reprise, baisée jusqu'à plus soif par des males en rut. Je l'épiais, la matais quand elle prenait son bain imaginant ses seins caressés ou palpés par des mains inconnues, ses cuisses fuselées ouvertes, des sexes qui la pénétraient, écartant sa vulve, écartant son vagin trempé. Elle avait un vagin très humide, parfois, la nuit, quand elle dormait, je glissais un doigt vers sa grotte que je trouvais toujours trempée. Et mon imagination courrait.

Un jour nous fumes invités au mariage d'un cousin. Au bal qui s'ensuivit, elle dansa. Je n'aimais guère ce genre d'exercice et je la laissais s'amuser sous ma surveillance bien sur. Je me rendis vite compte qu'un homme avait constamment l'œil sur elle, cela ne rata pas, il vint à notre table et me demanda l'autorisation d'inviter ma femme pour une danse. Je l'autorisais à y aller et ils se mirent à danser, il la prit langoureusement dans ses bras et ils se mirent à tourner. Il la serrait fort, cela se voyait, je voyais aussi sa cuisse s'insinuer entre les cuisses de ma femme, en fait le manège me fascinait. Il la serrait réellement fort, se collant à elle, ils attiraient les regards des autres au point que plusieurs couples s'arrêtèrent pour les regarder. Moi j'étais un brin tétanisé de voir ma femme ainsi quasi prise sous mes yeux et j'en eus une violente érection.

La danse se poursuivit un long moment et se prolongea même par une seconde danse, il ne lâcha pas ma femme entre les deux morceaux et continua à se frotter à son bassin durant un moment qui me paru à la fois interminable et hors du temps.

Le soir je lui fis l'amour violemment, la bitant sans merci en pensant à son danseur qui lui, à la même heure devait se masturber en pensant à elle. Bien entendu elle était trempée, le vagin glissant de sa cyprine abondante. Quand j'en eu terminé je lui rappelais l'épisode de la soirée et je lui dis quelle fut mon émotion à cet instant.

« C'est vrai que tu as bandé? » Me dit elle quand je lui avouais.

« Oui te voir ainsi dans les bras de cet homme, j'avoue avoir bandé. »

« J'étais gênée » M'avoua t elle.

« Vraiment? Il a du t'exciter quand même? »

Elle ne répondit rien ce qui équivalait à un acquiescement. Ainsi elle avait été excitée par son danseur.

« J'ai aimé » Lui avouais je dans un souffle.

Elle me regarda dans la nuit de notre chambre. J'avais rougi, mais elle ne pouvait s'en rendre compte. Je me rendais compte que je franchissais un pas décisif et je retenais mon souffle.

« Je voudrais te voir danser encore avec des inconnus. »

Voila, c'était sorti comme ça, d'une traite.

Elle ne dit rien pendant un long moment. Je respirais mal, conscient maintenant d'avoir dit une chose qui allait sans doute changer tout entre nous. Le silence se prolongeait et puis...

« Si c'est pour me faire l'amour comme ce soir pourquoi pas? »

Je n'en croyais pas mes oreilles, c'est elle qui m'avait dit ça! Ma femme!

Je sautais sur l'occasion :

« Si ru veux Dimanche nous irons dans un de ces bals parisiens. »

« Si tu veux, » Dit elle faussement indifférente. Je savais percevoir ses instants de fausse indifférence, l'intonation de la voix, l'expression du visage, neutre, les yeux ailleurs, jusque dans l'expression corporelle elle jouait l'indifférente. Je savais aussi que c'était des moments de grand intérêt qu'elle ne voulait pas laisser paraître.

Donc profitant d'un instant de liberté, nos enfants étaient en vacances en province, nous allâmes le dimanche suivant au Balajo dans son ancien quartier de la Roquette. Mon cœur battait fort en entrant dans ce lieu que je ne connaissais pas du tout. Nous nous installâmes à une table et après avoir commandé des boissons nous nous plongeâmes dans le spectacle de la danse. Il y avait la de fin danseurs, enfin, je les jugeais ainsi, moi le novice. J'invitais ma femme à un slow, la seule danse que je pratique sans trop de problème, juste pour faire semblant et nous retournions nous asseoir. Ma femme ne resta pas longtemps le cul sur la chaise. Un homme entre deux ages, je dirais au milieu de la quarantaine vint en souriant me sollicité de droit de l'emmener pour un tango. J'acquiesçais et les voila sur la piste. Il la sert aux hanches et c'est parti pour un tango torride. Je les vois, je les regarde, il me semble que l'homme bande. Non, je me fais des idées, mais si! Il bande, la, je vois nettement, son sexe dur frotte sur la cuisse de ma femme. Je me mets moi aussi à bander, c'est fascinant, elle se laisse entraîner se laisse guider, c'est comme l'acte sexuel lui-même.

Quand la danse s'achève il la raccompagne jusqu'à notre table, il sourit toujours, je le regarde mieux, il a le teint mat des gens du sud, il parait si avenant. Ma femme est un peu rouge, il est évident qu'elle a du partager son émotion, je la regarde en douce, elle le suit des yeux quand il s'éloigne.

« Tu as aimé? » Lui glissais je.

Elle acquiesce en me rendant mon sourire. Je crois qu'une complicité est en train de s'établir entre nous.

Un autre homme vient la demander, je la lui prête. Un homme jeune, plus jeune que nous, qui l'entraîne dans une valse, un tourbillon de musique et de sensualité qui dure un long moment avant que l'orchestre se taise et qu'ils reviennent. Il lui prends la main et la mène à notre table. Je regarde ses mains liées, mon sexe est raide dans mon pantalon.

A la troisième danse j'ai vu revenir l'homme au teint mat, il souriait toujours largement, laissant paraître une dentition très blanche. Il s'inclina devant moi très gentleman et ma femme le suivit sur la piste pour un slow cette fois. J'étais curieux et jaloux à la fois de les voir l'un contre l'autre. Visiblement il la serrait contre lui, ses mains enserrant les hanches de ma femme, on n'aurait pu glisser la moindre feuille de papier entre eux. Je les observais du coin de l'œil, ne voulant pas paraître comme le mari surveillant sa femme en permanence. Je feignais de m'intéresser aux autres couples. Insensiblement il l'entraînait à l'autre bout de la piste loin de mes regards. Je voyais quand même le couple qu'ils formaient entre la foule des corps emmêlés. Je le surpris soudain qui lui glissait des mots à l'oreille, je vis ma femme lui sourire et se pendre à son cou jusqu'à la fin de la danse. Les dernières notes égrenées, la foule se dispersa sur la piste en attendant un autre air, machinalement je suivais le mouvement des gens regagnant leur siège ou restant la en l'attente de la suivante. Je ne vis pas tout de suite ma femme au milieu des danseurs, je ne la vis que de dos et qui suivait son cavalier vers le coté opposé de la salle. Il la tenait par la main, mon cœur bondit dans ma poitrine mais je restais cloué à ma chaise. Ils disparurent par une porte au fond et je restais la, perdu dans cette immense salle, seul, soudain très seul. Le temps me parut une éternité avant que je la vis revenir toute seule. Des points d'interrogation se bousculaient dans ma tête en regardant ma femme revenir vers notre table. Elle avait cet air que je lui avais connu le fameux soir de la fête de fin d'année : un air un peu absent, aérien et rêveur. Je fronçais les sourcils, l'interrogant du regard quand elle se laissa tomber sur le siège sans me regarder.

« Alors? »

Toujours sans se tourner vers moi, je vis ses joues empourprées quand elle me dit :

« Il m'a demandé de le sucer. »

Je ne dis rien d'abord, incapable de proférer un son dans ce milieu devenu tout à coup hostile. Je me forçais à bouger ne serait ce que pour être sur que je ne rêvais pas.

« Et... tu l'as fait? »

« Oui »

Je la regardais, il était évident qu'elle me narguait dans le style « Tu l'as voulu, tu l'as eu! » Toujours le regard ailleurs.

Je ne pouvais rien dire, trop de choses se bousculaient dans ma tête. Je me forçais à un sourire.

« J'espère que tu as aimé et qu'il a apprécié! »

« Il a apprécié oui, je ne dirais pas que j'ai vraiment aimé. »

« Pourtant tu aimes ça d'habitude. »

Elle ne répondit rien le regard toujours au loin sur la piste de danse.

« J'ai envie de rentrer. »

Enfin elle s'était tournée vers moi pour me dire cela. Je me levais comme mu par un ressort.

« Viens on rentre. »

Elle me suivit, le retour se fit sans un mot dans la voiture. Elle faisait mine de regarder le paysage qui n'avait rien de folichon en cette fin d'hiver. Moi j'avais hâte de me retrouver chez moi, dans un milieu qui ne m'était pas inconnu, un nid douillet.

A peine la porte refermée sur nous, je l'entraînais dans notre chambre, je lui arrachais presque ses vêtements, en prenant soin de bien inspecter sa culotte au passage. Je la trouvais aussi trempée que le fameux soir et cela me procura une érection comme jamais je n'en eus. Je la jetais littéralement sur le lit et je la pris sans préliminaire, la violant sur le lit conjugal. Nous eûmes un orgasme puissant et dévastateur, je déchargeais mon sperme au fond de son ventre dans des jets si puissants qu'elle en poussa des râles de surprise. Je lui refis l'amour dans la foulée, sans que ma bite ne se ramollisse, mais plus lentement, méthodiquement, prenant soin de lui planter ma queue bien au fond. Les mouvements de mon sexe provoquaient des clapotement et des bruits de succions dans son vagin ce qui décupla encore mon envie d'elle, je me vidais une seconde fois dans son vagin inondé.

Nous nous affalâmes, hébétés, par l'aventure qui venait d'être la notre.

Et puis elle parla, elle me dit le plaisir qui fut le sien, un plaisir pervers de sucer ainsi un inconnu en plein bal et en fin de compte elle me demanda si nous recommencerions. Je répondis par l'affirmative en lui promettant de revenir au bal le dimanche suivant.

Ce que nous fîmes.

Cette fois elle avait pris de l'assurance et moi aussi. Nous connaissions mieux les lieux, les us et coutumes. Nous nous assîmes à une table et on attendit les danseurs. Bien vite il en vint un, un homme dans la trentaine, assez beau de sa personne et je vis dans le regard de ma femme qu'il était à son goût. En effet, ils dansèrent plusieurs fois ensemble, de plus en plus collés l'un à l'autre et au bout d'un moment ils disparurent au fond de la salle comme la première fois. Un quart d'heure plus tard ils étaient de retour et sans façon ils vinrent s'asseoir à la table. Ma femme me souriait.

« Gille nous invite chez lui ce soir. » dit elle toujours souriante.

Je fus décontenancé par la proposition, ne sachant quoi répondre, ce fut ma femme qui m'encouragea à dire oui. Ce que je fis sans trop savoir comment. Je dus paraître demeuré aux yeux de l'homme qui me regardait avec le sourire triomphant du mec sur de lui.

Ainsi fut fait, Gille n'habitait pas loin de La Bastille et nous nous rendîmes chez lui à pieds. Je dois dire que l'air frais me fit du bien et je reprenais un peu mes esprits. Gille parlait de son quartier, nous montrant les bâtiments comme si nous eussions été des cousins provinciaux. Enfin arrivé devant son immeuble il déclancha la porte automatique et il nous fit entrer. Il habitait au sixième et il nous guida vers l'ascenseur. Ouvrant la porte, il nous invita à entrer dans une boite minuscule propre à filer l'angoisse au moins claustrophobe. Nous nous entassâmes dedans et il appuya sur le bouton. Nous étions serrés et tout de suite je sentis qu'il cherchait les fesses de ma femme. Elle le laissa faire, rougissante et haletante tout le temps de la montée qui me parue un siècle dans cet ascenseur hors d'age. Elle était rouge comme une pivoine quand nous atterrîmes sur le palier du sixième. Gille fouilla sa poche et ouvrit la porte le l'appartement nous invitant à entrer. Il ne se départissait pas de son sourire ravageur qui avait du faire craquer mon épouse. Celle ci, faisait sa timide, répondant de façon mièvre à ses sourires, sans doute très excitée par la montée en ascenseur. Il nous fit l'honneur de son canapé que je trouvais profond et où on se laissait aller avec délice. J'interrogeais ma femme du regard le temps qu'il prépare des rafraîchissements en cuisine, elle me répondit par un regard neutre mais assuré. Je ne savais que penser quand il revint avec un plateau ou tintinnabulaient des verres et des bouteilles. Il fit le service et se laissa aller sur le canapé de l'autre coté de ma femme. Il nous demanda si nous venions souvent au Balajo et la conversation se poursuivit tranquillement. Je ne tardais pas à voir sa main se poser sur la cuisse de Michelle. De la où j'étais, j'étais aux premières loges pour voir comment sa main longue et fine caressait le tissu de sa jupe, allant du haut de la cuisse au genou, tout ça le plus naturellement du monde dans le fil d'une conversation de salon.

Il se tourna vers moi se redressant un peu pour me regarder et me demander ce que je faisais dans la vie. Je vis par la même occasion ses doigts se glisser sous la jupe de ma femme qui ne bougea pas d'un cil quand la main remonta sous l'étoffe. Je tachais de répondre avec le plus de naturel possible, sans trop regarder ce que faisait cette main sous la jupe de mon épouse.

Cependant elle remontait le long de la cuisse, dénudant sa peau entraînant le tissu toujours plus haut. Elle avait la cuisse gauche dénudée et la droite aussi maintenant. Je repris une gorgée dans mon verre tant j'avais la gorge sèche. Gille me parlait toujours avec naturel, me posant des questions sur mes activités tandis qu'il caressait la cuisse de Michelle, massant du genou au haut de la cuisse de plus en plus ouvertement. Il me donna des précisions sur ses propres activités tandis qu'il forçait l'entrecuisse de mon épouse. Celle-ci ne disait rien, tétanisée me semble t il par l'érotisme de la situation et excitée par la main chaude qui la découvrait. Quand la main de Gille atteignit le haut de ses cuisses, je la vis, un brin hébété, écarter les jambes et se livrer aux caresses intimes d'une main qu'elle ne connaissait pas deux heures plus tôt! Gille parlait, parlait, sa main active caressant toujours.

Soudain ma femme eut un spasme et se raidit. Gille s'arrêta de parler, il la regarda en souriant, toujours ce sourire si chaud qui avait su la séduire.

« Il semble que votre femme apprécie les caresses! » Me dit il.

« Au fait quel est son prénom? »

« Michelle » Arrivais je à bégayer en regardant ma femme vautrée sur le canapé, la tête rejetée en arrière, la bouche ouverte dans une posture que je ne lui connaissais pas. J'étais réellement fasciné par la situation. Gille me sourit.

Jipai
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